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Accueil » Véhicules Electriques » Voiture électrique vs thermique : qui a la plus faible empreinte carbone ?

Voiture électrique vs thermique : qui a la plus faible empreinte carbone ?

Voiture électrique vs thermique : qui a la plus faible empreinte carbone ?
Publié par WAAT le 13/05/2025

Les voitures électriques sont souvent présentées comme la solution miracle pour réduire les émissions de CO₂. Mais leur fabrication, notamment celle des batteries, et leur recharge sont-elles vraiment plus vertes que le cycle de vie d’un véhicule thermique ? Pour y voir plus clair, il faut regarder l’empreinte carbone dans sa globalité : de la production à l’usage, en passant par le recyclage. Dans cet article, WAAT décrypte les vrais chiffres et vous aide à comprendre si la voiture électrique est réellement plus écologique – ou si son image verte masque une réalité plus complexe.

Qu'est-ce que l'empreinte carbone d'une voiture électrique ?

L’empreinte carbone représente la quantité totale de dioxyde de carbone (CO₂) émise tout au long du cycle de vie d’un produit — ici, une voiture. Pour un véhicule électrique, cela comprend :

  • l’extraction des matières premières (lithium, cobalt, nickel) ;
  • la fabrication du véhicule et de la batterie ;
  • l’électricité consommée à chaque recharge ;
  • le traitement ou recyclage en fin de vie.

Contrairement à une voiture thermique qui brûle du carburant et émet directement du CO₂ à chaque trajet (environ 120 à 150 g de CO₂/km pour un véhicule essence), une voiture électrique n’émet pas de CO₂ lorsqu’elle roule. Son impact environnemental dépend donc majoritairement de l’énergie utilisée pour la produire et la recharger.

Fabrication des batteries : un coût carbone initial élevé

La production des batteries lithium-ion est la phase la plus énergivore du cycle de vie d’une voiture électrique. Elle mobilise des ressources naturelles rares comme :

  • le lithium (extrait en Australie, Chine, Amérique du Sud),
  • le cobalt (70 % provient de République Démocratique du Congo, avec des enjeux éthiques majeurs),
  • le nickel (essentiel pour l’autonomie, mais impactant pour les sols).

Résultat : la fabrication d’une batterie de 50 kWh peut générer entre 5 et 8 tonnes de CO₂. Cet impact varie fortement selon le mix énergétique utilisé dans les usines : des batteries produites avec des énergies renouvelables génèrent jusqu’à 60 % d’émissions en moins qu’avec du charbon. Les efforts industriels se concentrent aujourd’hui sur des chaînes de production plus propres et localisées en Europe.

À l’usage : l’avantage se creuse avec le temps

Une voiture électrique n’émet aucun CO₂ en roulant. Mais son véritable avantage dépend de l’électricité utilisée pour la recharge :

  • en France, où le mix électrique est faiblement carboné (nucléaire et renouvelables), l’impact est très faible ;
  • en Pologne ou en Chine, où le charbon prédomine, l’avantage diminue.

Selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), une voiture électrique devient plus propre qu’une voiture thermique après 30 000 à 50 000 km — une distance atteinte en seulement 2 à 4 ans pour la plupart des conducteurs. Plus la voiture roule longtemps, plus son empreinte moyenne au kilomètre diminue.

La durée de vie des batteries et leur recyclage

La batterie est le cœur du véhicule électrique… et souvent au centre des interrogations. Pourtant, sa durée de vie est bien plus longue qu’on ne l’imagine : en moyenne, une batterie conserve plus de 70 % de ses capacités après 8 à 10 ans d’utilisation. Cela correspond à plusieurs centaines de milliers de kilomètres — largement suffisants pour la plupart des usages quotidiens.

Longtemps pointé du doigt, le recyclage des batteries de véhicules électriques connaît aujourd’hui de réels progrès. Contrairement aux idées reçues, ces batteries ne finissent pas en décharge une fois leur première vie terminée. Grâce à des procédés de plus en plus performants, jusqu’à 95 % des matériaux (comme le lithium, le cobalt, le nickel ou le cuivre) peuvent désormais être extraits et réutilisés.

Leur recyclage se fait en plusieurs étapes : d’abord une seconde vie, souvent sous forme de stockage stationnaire pour les réseaux électriques ou les bâtiments, puis un traitement en usine pour récupérer les matières premières. Des géants comme Veolia, Eramet, ou Northvolt investissent massivement dans ces technologies, et l’Union européenne renforce ses exigences réglementaires pour assurer une traçabilité complète de la filière.

En développant un écosystème vertueux, l’industrie limite son empreinte environnementale et réduit sa dépendance aux matières premières importées, souvent extraites dans des conditions discutables. Un levier essentiel pour faire du véhicule électrique une véritable solution durable — sur tout son cycle de vie.

Thermique vs électrique : le match carbone

Une voiture thermique génère entre 5 et 7 tonnes de CO₂ lors de sa fabrication. Une voiture électrique, à cause de sa batterie, se situe plutôt entre 8 et 12 tonnes. Mais cette différence est rapidement compensée à l’usage :

  • une thermique émet 120 à 150 g de CO₂/km en roulant ;
  • une électrique peut descendre en dessous de 20 g/km en France, voire moins avec des recharges alimentées par des énergies renouvelables.

À long terme, un véhicule électrique a un impact carbone 2 à 3 fois inférieur qu’un thermique, et permet d’économiser entre 30 et 60 % d’émissions de CO₂ sur l’ensemble de sa durée de vie, selon les études de l’ADEME et de l’Union européenne.

L'engagement de WAAT pour une mobilité électrique bas carbone

Chez WAAT, nous croyons à une mobilité électrique réellement durable. Notre mission : décarboner le transport routier et rendre la mobilité électrique accessible à tous, pour conserver durablement notre planète et son écosystème en bonne santé.

Nous intégrons :

  • des solutions de recharge intelligente pour lisser les pics de consommation,
  • des outils de pilotage énergétique pour optimiser le coût carbone des recharges,
  • un accompagnement sur les aides, la réglementation, et la durabilité des installations.
  • Auprès des copropriétés, des immeubles de bureaux, des collectivités, des immeubles sociaux et des ERP.

En facilitant un accès à une recharge propre et maîtrisée, WAAT contribue concrètement à réduire l’empreinte carbone des véhicules électriques tout au long de leur cycle de vie.

Pour résumer

La voiture électrique n’est pas parfaite, mais elle offre un potentiel de réduction significative des émissions de CO₂, surtout si elle s’inscrit dans un écosystème bien pensé. Son impact initial peut être élevé, mais sur le long terme, elle reste un levier puissant pour atteindre les objectifs climatiques. À condition de favoriser une production responsable, une recharge décarbonée, et un recyclage efficace des batteries. C’est tout l’enjeu d’une transition énergétique cohérente — et c’est là que WAAT agit, au quotidien.

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