Le secteur automobile européen est en effervescence. Le 26 février prochain, la Commission européenne, sous la direction de Stéphane Séjourné, Vice-président exécutif pour la prospérité et la stratégie industrielle de la Commission Européenne, dévoilera un plan ambitieux pour accélérer la transition vers des flottes de véhicules électriques. Cette initiative vise à répondre aux défis climatiques tout en soutenant un secteur en pleine mutation.
Stéphane Séjourné a récemment affirmé sa volonté de provoquer un véritable « choc de demande » en Europe. Les flottes automobiles professionnelles, qui représentent 58% des achats de véhicules neufs dans l’Union Européenne, seront au cœur des priorités.
Pour atteindre cet objectif, des incitations financières ciblées seront mises en place, notamment à destination des entreprises et des institutions publiques afin de stimuler l’achat de véhicules électriques. Ces mesures devraient non seulement permettre aux constructeurs d’accélérer leurs ventes, mais également favoriser le développement d’un marché de l’occasion pour les voitures électriques, encore peu développé.
En France, les aides nationales pour le verdissement des flottes ont diminué ces dernières années, laissant les entreprises se tourner vers des dispositifs alternatifs comme les certificats d’économie d’énergie. Avec ces nouvelles initiatives européennes, un cadre harmonisé à l’échelle continentale pourrait combler ces manques et encourager la transition vers des flottes décarbonées.
Pour accompagner les entreprises dans leur transition écologique, l’Union Européenne prévoit d’aller au-delà des aides financières. Stéphane Séjourné a annoncé un ambitieux « plan de simplification massif », qui vise à réduire les obstacles administratifs liés à la durabilité. Parmi les mesures phares figure la suppression du reporting imposé par la directive européenne CSRD, qui oblige actuellement les entreprises à publier des données annuelles sur leur impact environnemental. Ce processus, souvent perçu comme complexe et coûteux, serait ainsi allégé pour encourager une adoption plus large de pratiques durables.
En simplifiant ces obligations, la Commission Européenne espère accélérer la transition des entreprises vers des modèles plus respectueux de l’environnement, tout en restant alignée sur les objectifs climatiques de 2035. Cette échéance cruciale, qui marquera la fin des ventes de véhicules thermiques neufs, reste une priorité absolue pour les décideurs européens.
Alors que les débats autour de l’interdiction des moteurs thermiques en 2035 s’intensifient, le plan présenté par Stéphane Séjourné se positionne comme une opportunité pour les constructeurs automobiles européens. En facilitant la création d’un marché de l’occasion pour les véhicules électriques, ce plan ambitionne de rendre ces modèles à un public élargi, grâce à des prix plus compétitifs.
Par ailleurs, cette stratégie vise à renforcer la compétitivité des constructeurs européens face à la concurrence internationale, tout en stimulant l’innovation technologique et en favorisant la création d’emplois dans un secteur en pleine transformation. Ces mesures pourraient ainsi poser les bases d’une industrie automobile plus résiliente et durable, prête à relever les défis climatiques et économiques à venir.
En tant que partenaire clé de la transition énergétique, WAAT s’engage aux côtés des entreprises pour les accompagner dans leur évolution vers des pratiques durables. Nos solutions couvrent l’ensemble des besoins liés à la recharge électrique, que ce soit pour les flottes automobiles ou les immeubles de bureaux :
Avec une présence nationale, WAAT est le partenaire clé pour répondre aux enjeux de la mobilité électrique.
Le 26 février 2025 pourrait marquer une étape clé dans la transformation de la mobilité en Europe. En axant ses efforts sur les flottes automobiles, la Commission Européenne ambitionne de créer une dynamique vertueuse pour accélérer l’adoption des véhicules électriques. Cette démarche vise à concilier les objectifs climatiques avec les besoins des entreprises, des constructeurs automobiles et des citoyens.
Les annonces attendues seront suivies de près par les acteurs du secteur automobile, les gestionnaires de flottes et les organisations engagées dans la transition écologique. Si l’Europe reste ferme sur ses ambitions climatiques pour 2035, elle s’efforce de rendre cette transition accessible, pragmatique et bénéfique pour tous les acteurs de l’écosystème.
