Les voitures d’aujourd’hui sont bien plus que de simples moyens de transport : ce sont des objets intelligents, capables de produire, traiter et transmettre des données en temps réel. En 2025, plus de 90 % des véhicules neufs seront connectés.
Ces flux d’informations ouvrent la voie à une mobilité plus fluide, plus sûre, plus écologique. Mais quelles données sont réellement collectées ? Qui y a accès ? Et comment les utiliser de manière responsable ? Que vous soyez particulier, entreprise ou gestionnaire de flotte, il devient essentiel de comprendre les enjeux du véhicule connecté et du partage des données.
Un véhicule connecté est capable de transmettre en temps réel une multitude d’informations issues de ses capteurs embarqués : vitesse, géolocalisation, consommation énergétique, état du moteur, conditions de conduite, etc.
Ces données permettent :
Pour les constructeurs, elles représentent aussi un levier puissant : amélioration des services après-vente, développement de nouveaux modèles économiques, et conception de véhicules mieux adaptés aux usages réels.
Malgré ces promesses, le partage de données automobiles reste freiné par un cadre juridique complexe. Pas moins de vingt textes européens encadrent actuellement la question, du RGPD à la législation sur l’homologation des véhicules, en passant par les normes de cybersécurité ou la future Loi sur les données (Data Act).
Résultat : une fragmentation réglementaire qui freine l’innovation et pénalise particulièrement les PME, moins armées pour naviguer dans cette complexité.
L’ACEA (Association des Constructeurs Européens d’Automobiles) appelle à une harmonisation urgente. Elle soutient l’entrée en vigueur progressive du Data Act en septembre 2025, mais plaide aussi pour :
Pour faciliter le partage sécurisé et équitable des données, l’ACEA propose la création d’un European Data Space, un espace commun structurant l’accès aux données issues des véhicules connectés.
Objectifs :
L’un des piliers de cette stratégie repose sur la structuration des cas d’usage et la normalisation des formats de données. Tous les acteurs – assureurs, opérateurs de mobilité, gestionnaires de flotte – n’ont pas les mêmes besoins.
L’ACEA recommande donc :
Pour réussir cette transformation, l’Europe doit mettre en place une gouvernance équilibrée qui :
Le modèle de l’Extended Vehicle (ExVe), en discussion au niveau international, pourrait servir de base à une gouvernance technique et réglementaire partagée.
Les données issues des véhicules connectés alimentent déjà des algorithmes d’intelligence artificielle capables :
Demain, elles seront essentielles au développement du véhicule autonome. L’ACEA appelle à un cadre réglementaire favorisant :
Dans cette dynamique d’innovation, WAAT joue un rôle essentiel en accompagnant les professionnels vers une mobilité numérique plus performante. Spécialisée dans l’optimisation de la gestion des flottes et de la recharge, l’entreprise propose des outils adaptés aux nouveaux besoins des acteurs de la mobilité électrique.
Avec son offre dédiée à la gestion de flotte électrique, WAAT permet aux entreprises de suivre en temps réel l’état de leurs véhicules, d’optimiser leurs itinéraires, et de planifier l’entretien de façon prédictive, grâce à l’exploitation intelligente des données embarquées. Pour les gestionnaires de bornes, sa solution de recharge intelligente assure une utilisation optimale de l’infrastructure en fonction de la consommation réelle et de la disponibilité du réseau électrique.
En réunissant expertise technique et maîtrise des enjeux réglementaires, WAAT s’impose comme un partenaire clé pour développer des services connectés à forte valeur ajoutée dans un cadre sécurisé, interopérable et conforme aux attentes des utilisateurs.
Derrière ces propositions, l’ACEA imagine une Europe capable de transformer la donnée automobile en levier de croissance, d’innovation et de durabilité. En structurant intelligemment le partage des données, l’Union européenne pourrait non seulement favoriser la compétitivité de son industrie, mais aussi proposer des services plus justes, plus responsables et plus respectueux des usagers.
La donnée ne doit pas être perçue comme un simple outil technique, mais comme un actif stratégique à même de renforcer la résilience industrielle, de soutenir les politiques de transition écologique, et de construire une mobilité plus inclusive pour les citoyens.
Le moment est venu de bâtir un cadre clair et partagé autour de la donnée automobile. Les recommandations de l’ACEA, renforcées par l’expertise d’acteurs innovants comme WAAT, tracent une voie réaliste pour faire de l’Europe une référence en matière de mobilité connectée. Une vision où la technologie, l’éthique et la coopération s’unissent pour dessiner un avenir plus sûr, plus fluide et plus durable.